franzktrio presse

Préparez-vous à un voyage sans précédent dans le monde du blues et de sa puissance politique. Sous la supervision du légendaire Gérard Terronès, garant d’une qualité inégalée, cet enregistrement live au Comptoir de Fontenay-sous-Bois vous présente un CD d’une rareté absolue. C’est une fusion magistrale entre poésie, blues et poésie-blues, magnifiée par le génial trio Franz K. Ce trio d’exception, composé de la talentueuse blueswoman Françoise Franca-Cuomo, du virtuose du piano Cyril Trochu, et du maître de la basse Guillermo Benavides, vous offre un véritable trésor musical. À l’heure où la chanson Black, Brown, and White de Big Bill Broonzy (1898-1958) résonne curieusement avec une pertinence contemporaine, cet album vous transporte dans une époque révolue, comme si vous rajeunissiez instantanément de cinquante ans. Françoise Franca-Cuomo, la prêtresse du blues, aborde cette musique de manière authentique en la traduisant en français, une démarche que tous les bluesmen devraient adopter. Cette approche éclaire les subtilités de ce genre émotionnellement riche pour un public plus large. Les morceaux de cet album, bien que ne suivant pas les structures blues traditionnelles, respirent l’essence indiscutable du blues à travers leurs motifs. Les paroles, interprétées avec brio, sont puisées dans les poèmes des éminents poètes noirs de la Renaissance de Harlem tels que Langston Hughes (1902-1967), Robert Hayden (1913-1980), William Waring Cuney (1906-1976), Sterling Allen Brown (1901-1989), ainsi que du cinéaste Worth W. Long. Ces textes reflètent le douloureux parcours de l’esclavage, de la ségrégation, de la vie et de la mort des Afro-Américains, y compris des événements récents (le Vietnam Blues de J.B. Lenoir nous rappelle que, que ce soit en Afghanistan ou en Irak, ce sont toujours les plus vulnérables, majoritairement des Noirs, qui en paient le prix). La musique, portée par un accompagnement piano-basse aussi vibrant que profondément blues, réaffirme avec une vigueur éclatante que l’émancipation individuelle ne peut être obtenue que par la volonté de chacun. La voix enchanteresse de Françoise Franca-Cuomo transporte l’auditeur dans l’univers émotionnel du blues, tandis que les compositions musicales sophistiquées transcendent les frontières du genre. En conclusion, cet album est une oeuvre monumentale qui revisite le blues sous un angle captivant, rappelant avec conviction l’importance de l’authenticité et du message politique qu’il véhicule, un message qui résonne toujours aussi fort aujourd’hui. Ce cadeau musical est une expérience à ne pas manquer. RDM Vidéo, 2025 https://www.rdm-video.fr/cd-musique/A002492952/terres-de-blues-francoise-franca-cuomo.html?fromrech=1&ankor=presentation

Quant à FranzKtrio, attention: il s’agit d’une chanteuse, une vocaliste (Françoise-Franca Cuomo) en lien direct, d’inconscient à inconscient, avec Cyril Trochu et Guillermo Benavides. Un des instants les plus déchirants de tous les temps. Francis Marmande – Le Monde.fr 2013

Saluons la démarche du FranzkTrio qui retourne vers cet inépuisable terreau qu’est le blues, et se replonge dans son contexte socio-politico-historique pour concevoir une œuvre composée comme un véritable spectacle poético-théâtral. Car en aucun moment, la chanteuse Françoise-Franca Cuomo et ses deux compères font ou jouent du blues. Ce qui les intéresse d’abord, c’est le texte, la parole. Aussi vont-ils les chercher chez des bluesmen “auteurs” comme Big Bill Broonzy, Robert Johnson et J.B. Lenoir, autant que chez des poètes afro-américains proches du blues comme Langston Hughes et d’autres moins connus ici. Ces lyrics sont mis en musique de la façon la plus ouverte possible. Toutes les pièces sont de libres créations originales autour de la notion et de la réalité du blues. À la fois souples mais soignées et précises, et comportant de larges parties improvisées, instrumentales et vocales, elles forment une suite parfaitement cohérente.
Un disque qui sort des sentiers battus, et surtout nécessaire à notre époque amnésique. À écouter absolument et à faire jouer en public. Jean Buzelin www.culturejazz.fr septembre 2012

« Great work from the trio of singer Francoise-Franca Cuomo – a singer with a great blend of experimental modes and European inflections – easily one of the freshest jazz vocalists we’ve heard in years! The instrumentation here is very spare – just bass and piano – both played with evocative shifts in tone and timing, to match Cuomo’s inventive style of singing – a blend that, all together, reminds us somewhat of the more experimental spare Sheila Jordan sessions from years back – although there’s also some spoken passages here in French, which definitely give the record a different feeling, and an influence from blues that’s bubbling underneath ».
Dusty Groove America / Chicago, mai 2012

Françoise-Franca Cuomo (voc) Cyril Trochu (piano) et Guillermo Benavides (b) réinventent le blues non sans évoquer l’héritage de Colette Magny. Jazz Magazine, Kronikexpress. Alfred Sordoillet, juin 2012.

Ce CD de poèmes-blues du FranzKtrio arrive comme un cadeau…La voix est belle et émouvante. Les musiques sont élaborées. C’est un grand disque. Michel Bedin – on-mag.fr

Franzktrio: Terres de Blues. Trio with singer Françoise-Franca Cuomo, whose strength is a unique way of varying lengths and silence in her diction. Pierre Tassone, Music by mail, Danemark.

Avec « Terres de Blues » (Blue Marge) le trio rend un mordant hommage aux géants Big Bill Broonzy, Robert Johnson et J.B. Lenoir. Dominique Queillé, Libération

Chronique CD (silex, Franz K. Trio)

«On ne parlera pas pour ce splendide enregistrement d’une «chanteuse avec accompagnateurs», et on oubliera la figure classique de la « chanteuse que sa virtuosité met au niveau des musiciens ». Le chant de Françoise-Franca Cuomo se définit à partir de sa parole par de grandes variations de longueur, le «Le chant de Françoise-Franca Cuomo se définit à partir de sa parole par de grandes variations de longueur, des silences qui inscrivent dans le fil musical la force expressive de leur manque et des variations de hauteur et de volume portées par l’émotion qui s’y rencontre. Sa voix fait passer la frontière au-delà de laquelle, comme dans Nosferatu, «les fantômes vinrent à leur rencontre». Noël Tachet, Improjazz

«Et là, surprise, le Franz K. Trio : à retenir Cyril Trochu au piano, et j’ai envie de dire au piano écarté, Guillermo Benavides à la contrebasse et une chanteuse frappée et gonflée : Françoise-Franca Cuomo…cela bouscule un peu d’où la curiosité de connaître ce nouveau Franz K. Trio.» Julien Delli Fiori, France Inter, Ascenseur pour le jazz